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CHAPITRE 1 - LE TOUR DU SLIP EN 80 SECONDES

Bonjour à mes fans. Chose promise, chose due, je vais tenir une sorte de roman photo que je vais mettre aussi régulièrement que possible à jour. De la culture locale aux magnifiques paysages, tout y passera. Voila pour la situation initiale.

On va commencer avec le commencement, c'est l'histoire d'un premier mec qui dit à un second mec "même pas cap' !!". On n'a pas énormément de précision sur cette histoire, mais ce qu'on sait, c'est que ce second mec se retrouve 6 mois et 327 maredsous plus tard en train de plier des chaussettes et des slips cotons taille 12 ans dans un sac pour aller tester les bienfaits du sauna et du saumon fumé en Norvège. Notre héro (le second mec pour ceux qui ont rien compris), s'intitule Julien. Julien aime le béton armé, Julien aime les toupies de béton. Mais ce que Julien adore par dessus tout, c'est faire des photos de beauf et les faire partager à ses amis, justifiant l"existence de ce beaufblog (cqfd).

Ce qui n'a pas été dit plus tôt, c'est que Julien pour son voyage jusqu'au pays des meubles en kit, s'est affublé d'un compagnon de voyage. Celui-ci s'intitule Malo, et présente tout comme Julien, une passion infinie pour le Béton armé.

Assez avec les éléments parturbateurs, passons aux péripéties. C'est donc le Vendredi 7 Aout 2009 que notre premier chapitre s'engage. La Malomobile (ndlr : une sorte de Renault Chamade presque belle mais pas trop), est garée en pleine bourgade de Langrune sur mer, le joyeau de la côte Normande (autrement appelé le Embrun du Calvados). Et c'est donc à 8h du matin (mais c'était prévu 7h) que nos deux explorateurs des temps modernes s'élancent dans un cavalcade effrénée en direction de la Scandinavie, sans passer par la case départ, sans toucher 20000 euros. 

Seize heures plus tard, nos deux compères se permettent une escale à copenaghe. (Notez ici que l'auteur de cet article,  se permet quelques libertés en supprimant volontairement la partie rapportant le trajet). Ici encore peu de choses intéressantes à raconter. Le Maine-et-Loirien précédemment cité (ndlr : Malo), aurait selon toute vraissemblance quelques vagues connaissances. Une de ces dernières étant positionnée dans la capitale Danoise, l'expédition aura profité de cet avantage tactique pour ne pas entamer le potentiel pécunier engreangé avant la crise (c'est la crise. Jingle : c'est la crise !!). Bref, s'en suit une sorte de rix, ainsi qu'un ensemble de photos prises pendant le safari Danois réalisé pendant le jour de repos.

Malo qui envisage la Tuborg comme un jouet sexuel, Un chat dans une boite a pain (ou l'inverse?), Une photo utile et son auteur dans le reflet de la vitre, Honfleur ou copenaghe ?

L'opéra de Copenaghe ainsi qu'une fontaine trop confiante dans le fait qu'il ne peut rien lui arriver de grave, même pas être inculpé de meurtre de gros orteil.

 Photos dont seul l'inutilité n'égale la nullité des monuments immortalisés.

Après ce bref petit break pictural, nous allons nous permettre de reprendre notre narration la où nous l'avons laissée. Non content de fournir des illustrations tout aussi inutile que beaufs, nos deux explorateurs en herbe se permettent également de prendre des initiatives plus que stupide. On ne sait pas encore vraiment comment l'idée est arrivée jusqu'à leur cerveau, on sait seulement que l'un d'entre eux s'est écrié à un moment "et si on faisait la route de nuit ?". La percution d'esprit du second n'égalant que l'intelligence du premier, il rétorqua "mais oui !!". Et c'est ainsi que l'entrée en Scandinavie se fit par l'incroyable et immense pont reliant le Danemark à la mère patrie d'Ikéa, et par la lumière d'un magnifique levé de nuit.

 Un cas d'école en matière de GC ainsi qu'un coucher de soleil sur son lit de rétroviseur !!

 La fin du périple est aussi palpitante que la vie sexuelle d'un escargot prépubert demandant à son papa pourquoi il est aussi sa maman. Le trajet aura duré douze heures environ et c'est par un froid matin d'été, que Thor au volant de son char de guerre de marque Renault a pénétré le Valhalah des étudiants scandinave en manque de bière et de neige aussi. Je conclurai ce chapitre en vous laissant sur un amoncellement de clichés tirés pendant la fin du trajet jusqu'à Trondheim, partant de 200 km auparavant environ.

 Admirez le talent du photographe qui a tout pris en roulant !!

 Un mâle Normand en période de rût, son territoire de chasse : les fermes