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CHAPITRE 3 - PROMENONS NOUS DANS LES BOIS PENDANT QUE LA PLUIE N'Y EST PAS

Devant l'incessante demande de mes fans en délire ET en chaussette, je craque et je repars dans la rédaction de mon nouvel opus. Voila maintenant quelques semaines que je vous ai délaissé, et je sais que certains d'entre vous m'en veulent. C'est pourquoi ce nouveau chapitre sera riche en commentaires tout aussi pertinent que sa sainteté le pape Robert 12ème du nom (dit “Robert Ledoux au téléphone”), dans un magasin Aubade de lingerie coquine (autrement appelée lingerie Odile Langue). Cette fois ci, c'est le paysage Trondheimien qui passera sous le rouleau compresseur littéraire de ma plume acerbe (notez ici l'aisance avec laquelle le narrateur lance le nouvel épisode en gardant le style du précédent pourtant écris un mois auparavant).

Mais avant toutes choses, c'est quoi Trondheim ? Pour beaucoup de gens, la ville de Trondheim est plus connue sous le nom "Rosenborg football club". Néanmoins, ceux qui s'y intéresseront d'avantage auront remaqué que c'est également une ville étudiante avec la faculté des sciences de Norvège,  entourée d'arbres, de lac, de fjords et de montagnes.

La température moyenne est de 10°C, pour un taux l'ensoleillement atteignant 5% (du moins en hiver). Les précipitations sont de 100 mètres par an. Lors du passage de nostradamus en l'an 1540, ce dernier dit : « Le 15 Juin 2007, ici apparaitra le soleil », cette prédiction fût une erreur, et les habitants de trondheim attendent encore le Soleil. Une autre légende raconte que le soleil serait effectivement apparu, mais les habitants, incapables de savoir à quoi il ressemblait ne l'aurait pas remarqué et aurait cru qu'il n'était pas apparu. La première version semble toutefois plus probable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette première série de photo montre une vue panoramique de Trondheim. Notez la présence de ciel bleu sur ces photos. La troisième photo est prise du pont du bonheur et la quatrième est une photo de la "plage" de trondheim.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces deux dernières photos nous montrent une vue du fjord et de la ville à partir de la colline située à l'ouest de la ville.

 

Après cette rapide présentation, je vais passer à la crême du poulet. Si je devais parler rapidement des norvégiens,  je dirai qu'ils sont réservés et qu'ils aiment communier avec la nature. Autrement dit, ils aiment bien picoller dans des cabanes dans la forêt. Et c'est cette aventure que notre étudiant isérois préféré à expérimenté. Le sujet suivant s'intitule donc "Cabin trip" !!!

 

Une "cabin" est une sorte de refuge situé en pleine nature. Sa capacité varie de 2 à 25 personnes, et elles sont gérées par une association étudiante de la fac. Elles sont accessibles par des chemins de forêt, en voiture pour les plus fainéants, ou à pieds pour les plus téméraires. L'équipe à laquelle julien s'est greffé est composée de 4 Français (vincent, mathieu, Doriane et Nico). Et c'est donc après 15 à 20 km de marche que nos randonneurs ont atteint le refuge tant attendu.

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 De gauche à droite sur la première photo : Mathieu, Doriane,Julien Bordèle, Nico. Ensuite la deuxième photo c'est un sentier dans une forêt. Il est important de noter qu'un appareil photo ne se sort pas sous la pluie, et donc on a que des photos ou ca pleut pas. Mais en vrai c'est faux, il a fait que pleuvoir.

 

Mais continuons notre trame narrative. Sur place, on se retrouve donc dans notre cabine. Celle choisie étant une cabine de 25, on se retrouve donc avec d'autres gens à partager une soirée qui s'annonce conviviale et banale. C'était sans compter sur le potentiel cascadif dit potentiel Jean Claude Van Dame des Néerlandais présents sur place.

 

Ouvrons maintenant une parenthèse Jean-Claude Van Dame pour ceux qui ne le connaissent pas  :

Jean-Claude Van Damme, de son vrai nom Jean-Claude Camille François Albert Baudoin Léopold Van Vaerenbergh Van Berchem, est un acteur incompris, philosophe belge,  docteur en astro-physique,  agent chez EDF et direct héritier de Ken le Survivant.

Sa marque de commerce demeure son éternel grand écart entre deux chaises à 180 degrés, qui lui a rapporté de plantureux cachets (monétaires d'abord, de coke ensuite). Autre signe particulier, J-C, à l'instar de son cousin bethléméen, JCDB, a des idées sur tout. Ceci lui permit de remporter le face-à-face de joute verbale en salle de 1992 à Athènes, contre Platon, un des ses nombreux détracteurs.

 

 Mais retournons à nos Néerlandais. Si ce pays est surtout connu pour son aspect légal, il n'est pas rare de trouver le drapeau du pays des tulipes dans des palmares de disciplines des plus acrobatiques. Et c'est ici que la trame narrative prend une envolée dramatique. Non content de la faible place disponible à l'intérieur de la cabin, un des Néerlandais s'écrie "hej, jar og dinanen unen bachen". Pour la simplicité de mes lecteurs, je me suis permis d'effectuer une traduction. "Et, on accrocherait bien une bâche pour faire office de toit à 3m du sol en montant sur cette echelle dont les barreauxen bois ont l'air complétement pourris"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ses compères ne voyant pas de motif contre le laissèrent s'executer (et je l'utilise dans le sens suicidale du mot). Aux environs du dernier barreau de l'échelle, ce dernier se brisa à son état limite Ultime  (1.35G + 1.5Q), le menton du hollandais percutant le premier barreau situé  en dessous, projetant ainsi l'ensemble du corps de ce dernier en arrière défiant ainsi madame la gravité. Cette dernière fut surement touchée dans son estime. Quoi qu'il en soit Newton l'a prouvé il y a maintenant quelques années, un Néelrandais inconscient qui tombe, c'est comme une pomme. 

 

Notre histoire aurait très bien pu s'arréter ici, mais  Dieu (ou Chuck Norris),en avait décidé autrement. Un demi heure après l'incident, notre ami acrobate vomissait, convulsait par intermitence et inversait des mots. Résultat : ses amis appelèrent les urgences. Et si ces dernières se déplacent en voiture en France, ici en norvège, au beau milieu de la forêt, c'est en hélicoptère qu'elles font le déplacement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le reste du weekend fut du coup presque anecdotique.  Des barques étaient en accès libres le long du lacsitué à 20m de la cabine  et les 5 français ont du coup décidé de faire une petite virée sur les iles au milieu du lac, tels les Marco Polo de la Norvège. La photo suivante nous montre le lac à travers les arbres et vu depuis la cabine. 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soirée riche en discussions mais pauvres en contenu anecdotique s'est résumée à manger, jouer aux cartes en général et à une démonstration de Julien et d'un autre Grenoblois de la suprématie Alpine face à Paris en matière de coinche. Le refuge ne possédant pas d'éclairage suffisament important je n'ai pas de photos de la soirée. Seul une photo du dortoire est exploitable.

 

 La journée du lendemain s'est entamée à 10h du matin, et s'est résumé à la vaisselle de la veille dans l'eau gelée du lac, et à un retour tout aussi riche en rebondissement qu'une motte de beurre demi-sel qui tombe par terre. Bon si vous insistez : Franck, un des autres françaisdu refuge ayant eu un soucis de pneus avec son vélo, nous accompagna sur le chemin du retour (mais je vous avais dit, c'est pas intéressant alors vous plaignez pas)

 

Les photos suivantes nous présentent le pic-nic de mi parcours ainsi que l'attente du bus / séchage de pied en fin de parcours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Voilou, ici s'achèvece chapitre. Un nouveau cabin trip s'organisant le weekend prochain (19-20 septembre), attendez vous à voir un nouvel article dans les jours qui vont le suivre.

 

Kiss Love Flex !!