Alors le voila, ce chapitre que tout le monde attend. Certains vont me flageller le visage avec un martinet pour avoir attendu si longtemps la suite du récit, mais enfin il est la. Il est de notoriété publique que les Iles Lofotens sont considérées comme le lieu le plus beau de Norvège, et Julien se devait d'aller vérifier ces racontards populaires !!! Trop souvent on a exagéré la magnificence de la côte Normande, et même si d'une certaine façon, cela n'est pas complétement faux, par définition ce n'est pas non plus complétement vrai. De la même façon, il n'était pas tolérable pour notre Normand préféré que l'ignorance prédomine sur la vérité. Une fois auparavant déja, Julien s'était fait berner par des pseudo haut-alpins lui vendant du rêve sur une ville intitulée Embrun et qui n'était finalement qu'un groupement de maisons situées dans un endroit moisi de notre pays. C'est donc dans ces conditions que s'est organisée lors du "weekend" s'étalant du Mercredi après-midi 30 septembre au Lundi matin 5 octobre très très tôt, l'expédition appelée pour l'occasion "phoque sur la banquise".
La composition de l'équipe faisant le déplacement dans la partie supérieure au cercle polaire de la Norvège (mais nous y reviendrons plus tard), et je ne suis pas en train de présenter un match de foot, se présente sous la forme suivante : 9 français et 1 australien (ne sachant dire en français que "une maredsous 8 si il vous plait" phrase d'une importance capitale dans un contexte Grenoblois je vous l'accorde, mais finalement assez inutile lorsqu'il s'agit d'engager une conversation). L'homme kangourou étant de surcroit de nature peu loquace, il n'a pas été souvent évident de récolter le fond de sa pensée à travers l'ensemble du périple. Mais ne nous éloignons pas trop de notre trame narrative.
JOUR ZERO - Mercredi 30 septembre
Le départ a eu lieu pour Julien après un cours de béton armé, le laissant, et je vous laisse imaginer, dans un état très guilleret si vous vous souvenez de l'engouement que porte ce dernier pour la science du GC !!! Le choix a été fait par l'ensemble de l'équipe qu'il serait préférable de se rendre sur place en louant des véhicules. C'est plus intéressant d'un point de vue financier dans un premier temps, et puis cela a un coté pratique, n'étant pas dépendant du système des transports en communs quasi néants sur les iles Lofotens.
Le trajet durera dans sa globalité une douzaine d'heure de voiture et 4h de bateau. Je vais vous épargner les détails, puisque dans son ensemble il s'est résumé à montrer son slip devant le panneau du cercle polaire, discuter de la nécessité du ponpon au bout des bonnets, et expliquer à Mathieu que "non il n'a pas une voix de diva, non tu n'es pas le nouveau Fredo Marcurax, aie mes oreilles, arrétez de chanter monsieur, je vous en supplie arrétez c'est horrible". Voici quelques clichés présentant, une carte de la partie de la Norvège qui nous intéresse afin de vous situer les Lofotens, le passage du cercle polaire et des photos du bateau avant notre arrivée sur place. Et pour éclaircir un point, la nature exhibitionniste du protagoniste de cette histoire a contrairement à son habitude, lancé l'idée que "ouai ça serait bien qu'on soit en slip devant le panneau du cerle polaire". Par respect pour mes lecteurs, je ne divulguerai pas les clichés, certains sont déja assez jaloux d'une photo dans un sauna (mais je reviendrai sur ce point dans un article prochain).
Le navire a donc souquer les artimuses (même si ça ne veut rien dire, je me disai bien aussi), en direction des Lofotens sur les coups de 3h du matin, nous laissant 4h de sommeil mérité dans le bateau avant de débarquer sur l'archipel nordique dans les environs de 7h et des bananes.
Tout bon narrateur dans un soucis de clarté à l'intention de ses lecteurs doit organiser son texte. Voici donc le premier jour, Tadada, jingle premier jour.
PREMIER JOUR - Jeudi 1er octobre 2009
Si d'un point de vue pictural, les Lofotens représentent un potentiel suffisament important pour faire de l'ombre à Sir Yann Arthus Bertrand lui même, d'un point de vue narratif, le contenu est faible, vu qu'en fait on fait que rouler, marcher et prendre des photos. Je vais toutefois essayer de rendre cela aussi glamour que possible, en utilisant des métaphores, des oxymores, des litotes, des jeux de mots minables et autres calembourgs.
Quoi qu'il en soit, nous avons commencer par un petit-déjeuner sur une colline aussi belle que les cheveux de Miche au printemps (métaphore bien placée, le style est élégant, je valide). Cette collation a ensuite laissée place à la visite du village situé en contrebas de ce relief comparé à la chevelure de l'individu pré-cité. Ce village est caractérisé par son nom tout à fait particulier puisque uniquement constitué d'une simple voyelle : Å. Pour illustrer mes propos, voici les photos qui vont bien.
Après cette session de shooting, nous nous sommes engagé sur la route en direction de joyau des Lofotens, à savoir l'agglomération de Reine où nous avons passé notre première nuit. Les clichés suivants ont été pris ça et là tout au long du trajet.
Pour ceux qui se posent la question, la seconde photos parmis les quatre précédentes, n'est en rien une illustration à caractère adulte, mais simplement une représentation très personnelle de la chenille (la chanson à succès). La prochaine série de photo présente la ville de Reine. Il s'agit d'une cité batie sur des petits ilots situés dans une relative grande baie, l'ensemble étant relié par des ponts en béton-armé TAC TAC t'as vu GCI en force.
Les deux premières photos sont une photo relativement panoramique de Reine,alors que les quatre suivantes sont des clichés pris de la partie "pêcheur" de la ville. On peut notamment voir un bbooOOOOOooo pont en béton armé, tellement beau que Mathieu "aimes ça" avec ses pouces. C'est donc sur ces magnifiques images de béton que nos amis ont décidé de cloturer cette journée. Ils ont rejoins l'auberge pour des parties de cartes endiablées où, par pudeur, on ne dira pas qui remporta la partie de coinche quotidienne.
Nico et julien cherchent les aurores boréales, mais ils ne les trouvent pas.
DEUXIEME JOUR - Vendredi 2 septembre 2009
Pour ceux qui s'attendaient à avoir du récit, beaucoup de récit et rien que du récit, vous allez être déçu, cette journée sera presque uniquement représentée par un amas de clichés. Lors de cette journée nous avons passé la matinée à nous rendre dans un joli village classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Pour ceux qui ne connaisssent pas il y a trois critères majeurs pour pouvoir rentrer dans cette liste très prisée. Le lieu doit être joli, habité par des vieux, et ne doit pa avoir l'ADSL rendant l'ensemble relativement hostile et inhospitalier pour notre geek préféré. Bref tu viens, tu prends des photos, tu manges ta pom'pote, et tu t'en vas parce que tu te fais chier. Les clichés suivant illustrent le trajet puis l'arrivée dans le village.
Comme tout le monde le sait, une baignade met toujours en appétit avant un repas. C'est surement la raison qui a poussé Michael, Vincent, Kevin et Sam (notre ami Koala), à se jeter à l'eau avant le pique-nique bien mérité. La baignade aventure, tel des Sidney Fox de l'arctique est ici mis en illustration. Ensuite sont présentés dans l'ordre la fin de la ballade et la collation de mi-journée.
Si on ne s'arrète pas à la crinière de feu de notre ami anglophone, on peut remarquer sur les clichés précédents, la présence d'un GCI jovial avec ses pouces et d'un jacuzzi traditionnel pas trop mal situé.
L'ensemble du voyage étant trop long pour être narré et mis en image en un seul article, la prochaine série va conclure celui-ci et la seconde journée sur l'archipel par la même occasion. Il s'agit théoriquement de la plus plage des Lofotens, mais venant lui même d'un village marin, notre Normand favori n'aura vu ici qu'une plage d'une banalité affligeante qu'il n'avait guère retrouvé que dans celui du paysage Embrunais.
Pour la petite histoire, l'auberge suivante contenait un sauna qui cette fois ci ne donna pas lieu à de croustillantes photos dignes des dieux du stade. La soirée se termina par une victoire australienne au poker qui prouva à tout le monde qu'il jouait mieux à cette discipline que Nico et Etienne à la coinche. Sur cette phrase qui demande à réfléchir, je vous abandonne et je vous retrouve très rapidement dans le chapitre suivant narrant la seconde partie de ce roadtrip.
Commentaires
Dit papa, c'est quand la suite de l 'histoire.
Pense aussi a remercier les photographes, planificateurs et conducteurs de tallent qui t'on permis de découvrir cet archipel d'iles scandinaves dans tout le confort que la banquette arrière d'une mazda 3 peut offrir.
ps: Pour ceux qui ce pose des questions sur la baignade au dessus du cercle article, c'était ease pease.
Ue ya 2 stations de ski reconnues dans les lofotens. C'est trop beau !!!
Putaaaaaaaain c'est trop beau, ces montagnes de folies qui plongent dans leau là... c'est énooooooorme doit y avoir des couloirs de barabares à skier là bas d'dans...